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Voilà la biographie de Mister renaud écrite par Didier Varrod, parfait inconnu pour moi! mais dont RTL 2 a publié (plus maintenant) sur son site cette biographie.De plus, comme ils ont participé à la promos du nouveau cd de Renaud, j'ai mis leur adresse en raccourci, alors allez sur leur site! (bien sur après avoir regardé le mien)



Photo  presque inédite (Hé, hé)!

1952 Coup double pour maman Séchan qui donne à respirer à deux miniatures agitées. L'un deux s'appellera Renaud. La vie est quelquefois dingue!

1963
Renaud n'est déjà plus un gniard. Il découvre les turpitudes de l'école et de cette règle de vie embêtante : dodo-boulot-métro. Outre ce constat fondamental à la résonance prolétarienne, ce jeune écolier passablement énervé entre en 6e et découvre, non sans être ahuri, les gonzesses, l'algèbre et les profs. Ces derniers changent malheureusement toutes les heures. Il est désormais loin le temps béni où l'on avait un an pour tomber amoureux de sa maîtresse...

1967
Incident de parcours. Renaud repique sa 3e au lycée Montaigne en plein coeur du Quartier Latin. Au programme, et en off, le Viêt-nam et le mouvement contre l’armement atomique.

Mai 1968
Renaud déserte le berceau familial, fête ses seize ans sur les barricades, adhère au CRAC (Comité Révolutionnaire d'Agitation Culturelle) avant de fonder en alternatif énervant le groupe Gavroche Révolutionnaire. Gavroche en quête de romantisme, il crée sa première chanson teigneuse dans une Sorbonne occupée et tout à coup hallucinée.

été 1968
Exil dans les Cévennes... Renaud et sa bande de jeunes s'installent dans une ferme pour faire pousser des chèvres et planter du gazon parfumé. Entre deux séances où chacun s'évertue à écouter pousser les fleurs, ils plantent le drapeau noir. Mont-Lozère, terre de contrastes.

septembre 1968
Titi gouailleur en visite au lycée Cl. Bernard à Paris dans le 16e arrondissement, ou l'histoire du rejeton agité qui voulait foutre sa zone dans un champ de lodens en pure laine vierge. Cerné par les Weston, notre héros crée quand même le groupe Ravachol.

1969-1971
Renaud quitte définitivement le lycée et goûte aux joies et solitudes des petits boulots. Il se distingue dans des emplois de magasinier puis de vendeur spécialisé dans les livres de poche.

été 1971
Rencontre fortuite avec Patrick Dewaere et Dominique Morin en vacances à Belle Ile. Renaud chante ses pamphlets le soir au coin du feu. Amusés par ses histoires en bitume, ils l'engagent pour remplacer un comédien du Café de la Gare qui s'expatrie aux U.S.A. Renaud fait ses débuts de comédien dans une pièce académique "Robin des quoi ? " du non moins académique Romain Bouteille.

1973
Suite de la saga des petits métiers. Pour arrondir ses fins de mois, Renaud fait la manche avec son poteau Michel, l'accordéon en sautoir. Paris sera toujours Paris pour ce couple de poulbots endiablés. Incursion maligne dans la cour du Café de la Gare où Coluche fait son premier spectacle en vedette. Lederman en quête de domination show-biztique repère les deux moineaux et les engage au Caf'Conc sur les Champs-Elysées. Duo devient trio et par cette insondable magie qui n'appartient qu'au music-hall, nos héros panaméens se transfigurent pour la légende: "Les 3 p'tits loulous".

1975
Renaud occupe désormais seul le Caf'Conc. Jacqueline Herenschmidt, productrice artistique chez Polydor, lui propose d'enregistrer son premier album. 13 chansons dont "Amoureux de Paname" et le subversif et légendaire "Hexagone". Paroles et musique signées Renaud. Un premier disque qui lui vaudra un compliment lapidaire de la programmation d'Europe 1: " C'est de la merde ", et une interdiction d'antenne de la chanson "Hexagone" sur France Inter. Résultat des courses : 5 000 rondelles vendues (200 000 à ce jour…) et une première expérience scénique. L'indispensable et facétieux Lucien Gibara lui offre sa scène alternative de la Pizza du Marais où le tout-Paris mondain aime s'encanailler. Dès qu'il a chanté je lui ai dit : " C'est toi la star ici, "Hexagone", c'est de la merde, tes plans c'est nul, mais la star c'est toi... ".

1976-1977
Renaud fait encore l'acteur, travaille à mi-temps comme mécano et entame une glorieuse tournée des M.J.C.

1977

Renaud chez "La veuve Pichard" dans une pièce de Martin Lamotte "Le secret de Zonga". Poursuit ses shows mégalomaniaques aux "Blancs Manteaux" (ex "Pizza du Marais") devant quelques journalistes aficionados, chargés de porter la bonne parole. En septembre, sortie du deuxième album intitulé "Place de ma mob" (Polydor - 450 000 albums vendus).

1978
Renaud en tubes avec le désormais légendaire et verlanesque "Laisse béton", suivi de près par "La boum" et "Adieu Minette". Gavroche sous les sunlights des médias, ou l'histoire du dernier apôtre de la zone.

Avril 1978
Bourges lui offre son premier printemps en vedette entouré de son groupe "Oze".

1979
Au début de l'année, sortie du troisième album enregistré au Studio des Dames. Jacques Bedos, directeur artistique de l'entreprise. Des histoires encore dingues, celle du "Tango de Massy", celle de sa "Gonzesse" ou de "La tire à Dédé". L'anarchiste au cœur noir se démasque dans une version plus tendre, bardé de sentiments exacerbés. La rage, ça donne parfois des bleus au cœur. Mais désormais, Renaud signifie profit. La preuve, 450 000 disques dans le cœur de cible d'un public non formatable.

Mars 1979
Cinq jours au Théâtre de la Ville, antichambre d'un Olympia que l'on pressent imminent.

1980 "Marche à l'ombre" (Polydor) déferle sur les ondes en proie au syndrome disco. L'histoire d'un mec qui vit dans un H.L.M. ou peut-être d'une teigne qu'a les yeux qui saignent à cause que la société elle est pas bonne. Le cuir en étendard, la moue de celui qui se méfie des méchants, Renaud invente son frère de coeur, Gérard Lambert. Un disque tout en urgence, fléché par quelques mises au point bien senties. "It is not because you are" pour s'installer définitivement et avec fougue dans le nouveau paysage de la chanson française en quête de crédibilité. Et les ventes de disques qui gonflent à vue d'œil (650 000 - double platine), ça commence à se savoir et à intriguer les marchands de bonheur…

Mars 1980
Renaud squatte Bobino, berceau enchanté de la Rive Gauche. Plus qu'un Brassens électrifié, il recrée des chansons du répertoire réaliste. Fréhel, Bruant, Montéhus sont invités à la surboum du titi arqué des années bioniques. Un tremplin classique pour confirmer son propre répertoire en deuxième partie.

Septembre 1980 Sortie d'un live chaud et émouvant comme "Un p'tit bal du samedi soir et autres chansons réalistes" (Polydor - 510 000 exemplaires. ).

Début 1981 Tube radio avec l'hymne rigolo des emmerdeurs professionnels "Viens chez moi, j'habite chez une copine" illustrant sans pléonasme le film du même nom, signé Patrice Leconte.

1981
"Le retour de Gérard Lambert" ou le bouclier en double croche anti-blaireaux. Une arme de première nécessité. Tatouage et clé à molette pour s'affirmer musicalement. Sans prévenir, le loubard au coeur musette se rapproche du clan des rockers. Paname et son accordéon culbutent tout de même les facéties saignantes de Coluche le parrain, ou du professeur Choron. Catalogue presque exhaustif des faits et gestes de la France moyenne en plein chambardement électoral. Tiercé gagnant : "Mon beauf", "J'ai raté Télé Foot", "Banlieue rouge". Et Coluche aurait dit : " Les couilles double platine ! ", ce qui signifie plus poétiquement 600 000 albums vendus. Dans le même temps, Renaud tente d'allier ses velléités d’auteur avec sa passion pour la B.D. puisque les aventures de Gérard Lambert sont croquées pour la postérité par Jacques Armand.

1982
Renaud sur les boulevards pour s'offrir "Un Olympia pour lui tout seul". Enfin pas tout à fait puisque le live s'arrache à 500 000 exemplaires. La rencontre avec les fantômes du music-hall n'ayant pas lieu, il n'y retournera pas. Boulimique d'une liberté toute maritime, Gavroche s'improvise loup de mer, jette l'ancre et s'en va goûter à l'immensité des espaces écumeux.

Septembre 1983
Almanach de secours pour chanter "Morgane de toi". Renaud met du cambouis sur les layettes et gagne en puissance, refusant de jouer les éternels rive gauchards, babas-cool indécrottables, en se référant encore toujours à la tradition et à une certaine pureté. Il s'ouvre sur le nouveau monde et confronte sa bohème de naissance à la démesure rock californienne. Bruant traverse presque en solitaire l'Atlantique. Des tubes et le million et demi d'albums vendus. "Dès que le vent soufflera" (Aufray sorti des eaux, tatatatan…), "En cloque" (Rimbaud corrigé), "Doudou s'en fout" (ludique) et l'immortel "Morgane de toi", clipé pour la bonne cause par un autre papa atteint du noble virus "Lemon incest", Gainsbourg en personne. (1400000 albums vendus!)

1984
Renaud, chanteur énervé et énervant, essuie les plâtres d'un Zénith flambant neuf du 17 janvier au 5 février. Un triomphe qui permet au Gavroche (à partir de dorénavant) légendaire d'amasser des fortunes convertibles en couches-culottes et layettes pour sa Lola qui de son côté pense déjà à chouraver le Perfecto de son père.

été 1984
Tournée au Québec. Entre deux succès, Renaud est intronisé ambassadeur impertinent pour la France du parti Rhinocéros, ou comment persister dans la verve coluchienne.

1985
Renaud, poussé par Valérie Lagrange, écrit avec son ami Franck Langolff l'hymne des "Chanteurs sans frontière". L'Ethiopie meurt peu à peu et deux millions de 45 tours vendus. Des polémiques, quelques débats, une algarade plumitive, un concert à la Courneuve et Renaud chef de file de la S.O.S. génération, surtout concernée par l'émotion.

fin 1985
Agitation médiatique pour un changement de résidence principale. Renaud quitte Polydor pour s'installer dans la très internationale maison Virgin. Incident à Gorki Parc à Moscou, où Renaud est invité par les jeunesses communistes françaises. Le déserteur qui bouffe des nouilles et fume un joint en écrivant à son président préféré ne plaît guère aux jeunes communistes de l’establishment qui quittent la salle. Retour en France et sortie de l'album "Mistral gagnant", enregistré aux U.S.A. sous la férule de Jean-Philippe Goude. Evénement national : la chetron sauvage est née et accroche un disque de platine dès le 10ème jour de la sortie du disque. "Miss Maggie" tétanise la perfide albion, "Baby sitting blues" émerveille Drucker, "Mistral gagnant" nique les dents de la génération morale. Renaud est le seul chanteur bien énervant à vendre encore une fois 1 million et demi d'albums sur son seul nom. ça commence à énerver les collègues de bureau…

1986
Un deuxième Zénith (du 21 février au 29 mars) pour les nostalgiques des carambars enfouis dans les bacs à sable ; un avertissement : "Il vaut mieux grandir dans les roses que retomber dans les choux" ; un million d'albums vendus et ce désir plus que jamais vivace de prendre le large pour éviter de se mêler de tout.

1987
Le Gavroche des nouvelles barricades (merci Jack) joue les journalistes sur le terrain afin d'ouvrir l'Occident aux rythmes urgents autant qu'ondulatoires du zoulou blanc Johnny Clegg. Dans la foulée, un message personnel pour son président préféré : "Tonton laisse pas béton" ou comment affirmer qu'en bien des circonstances le cœur des huguenots reste le plus tendre. Entre deux joutes électorales, Renaud en tournée européenne (Allemagne, Espagne, Portugal) pour tenter de leur expliquer que les méchants, c’est pas nous.

1988
Silence rompu. "Putain de camion". Cette fois, y'a du sang sur les layettes et la teigne aux cheveux jaunes donne sa langue au chagrin. L'émotion est à l'ordre du vinyl pour Coluche en fuite. La tendre gouape arc-boutée sur sa méfiance chante mais ne parle plus. Il se trouve que ce chanteur est toujours énervé et préfère rejoindre les enfants et les baleines dans le silence de 1’innocence. 750 000 fidèles vont respecter ce silence.

Octobre 1988
Visage pâle attaquer Zénith.

1991
Renaud n'est pas rancunier. La preuve, il enregistre son "Marchand de Cailloux" ( 650 000 exemplaires vendus) dans la perfide Albion, certes désormais en vacances de "Maggie". Les bras en croix dans le dos, une caillasse dans les poings toujours serrés, les barricades de 68 sont loin, mais les intifadas de tout l'univers démontent nos dernières certitudes. En verve plus que jamais, notre gavroche loin d'être bionique fait résonner l'amertume des soirs de blues en Irlande et lorsqu'il parle de nous, il n'oublie pas de dénoncer les belles de printemps qui s'oublient en ferias, de plaindre un patriarche fatigué de rêver que la gauche reviendrait, et qu'il y a toujours cinq cents connards sur la ligne de départ. Mais la vie ça peut être aussi cadeau surtout quand le complice Jean-Louis Roques offre la musique du "Petit Voleur" qui fera du même coup l'objet du désir d'un clip sans précédent, réalisé par Lewis Furey avec la participation ô combien troublante d'Emmanuelle Béart.

1991-1992
Renaud s'empare du Casino de Paris en oubliant l'escalier mais avec pour l'occasion l'amorce involontaire d'un retour sous les cieux du dieu lumière. Arqué comme il se doit, il embrase chaque soir l'endroit dont il fait sa dernière séance à lui. S'il fait son cinéma avec ses chansons, comme Audiard le faisait avec ses mots, c'est sûrement pour mieux retrouver l'ivresse de la complicité avec les premiers intimes.

1992
Retraite pendant plusieurs mois, la gueule noircie par le drame de Zola. Claude Berri a finalement été plus convaincant que le plus glorieux des syndicalistes. Il est l'artisan du retour de Renaud au cinéma. "Germinal", comme le symbole de toute une vie, sous l'influence des destinées opprimées. Un rôle sur mesure, sans outrance, mais qui le hisse sur le terril d'une incontestable cinégénie.

1993-1994
Sans prévenir, et sans les habituelles trompettes de la renommée, Renaud grave sur le vinyl à papa les chansons qui réchauffent le coeur des ch'timis. "Renaud cante el'Nord". De la world musique qu'ils disent dans les couloirs du show-biz, vendue à 300 000 citoyens du monde. Sur le tournage de "Germinal", rencontre attentive et bouleversée avec les figurants, grillots du Nord, porteurs de l'histoire chantée des gueules noires. Surprise, émotion, et ralliement public aussi puissant qu'une manifestation réussie. Les boudeuses "Victoires de la Musique" plieront enfin sous le joug de la séduction. Pour la peine, Renaud annonce à Virgin qu'il rentre chez lui pour enregistrer son prochain disque à la maison : "A La Belle de Mai" (novembre 94). Et toc, 500 000 albums dans la cible pour celui qu’on retrouve accoudé à un stand forain et qui pose cette question essentielle : " C'est quand qu'on va où ? ". Renaud aime bien Julien Clerc et les minots qui veulent faire heureux comme métier dans la vie. Il reste tout de même énervé parce qu'il faut quand même pas exagérer et publie aux Editions du Seuil "Renaud bille en tête", recueil de ses chroniques à Charlie Hebdo.

1995
Renaud ne fait toujours pas philosophe comme job mais va chanter sans ameuter les caméras, huit jours en Bosnie Herzégovine. Dès le 1er mai, il fête le travail et les fêtes populaires en mettant son capharnaüm musical sur la scène de la Mutualité. Un mois de meeting poétique et musical et un triomphe à faire pâlir les politiques. C'est l'année où Chirac prend l'Elysée et où Renaud prend d'assaut les bacs avec "The meilleur of Renaud" ( les années Polydor et Virgin), "The very meilleur of Renaud" et pas d'abstention de son public, toujours aussi fidèle. 800 000 militants du parti de Renaud sont au rendez-vous. Et l'intégrale en 20 albums marque la vérité d'une œuvre encore en mouvement.

1996
Là, on ne rigole plus. C'est l'heure pour l'élève de s'y coller enfin avec toute la difficulté de l'exercice. "Renaud chante Brassens" et la voix de son maître a des raisons de se réjouir. Filiation évidente, phrasé impeccable qui enlève la patine de la nostalgie au géant, lui restituant la modernité (l'intemporalité) qui lui va bien au teint. 250 000 albums vendus à l'heure des boy's bands, ça rassure tout de même. 150 concerts et un retour à l'Olympia encore libre, et pour le souvenir un témoignage chaud comme un amour de vacances qui dure, un album live "Renaud Paris/Provinces" (disque d’or). Année faste et hors format comme on dit désormais dans l'industrie du disque qui se clôt par la publication aux éditions Ramsay de "Envoyé spécial chez moi", recueil de ses nouvelles chroniques parues dans Charlie Hebdo.

1997
Renaud s'exporte sans être de la "French touch" alors que la qualification lui irait assez bien… parce que s'il en reste un pour dire notre touche française avec tout ce qui se rapporte à l'exception, c'est bien lui. On se lève donc tous pour Renaud en Allemagne, en Irlande puis en Ulster.

1999-2000-2001
Renaud à poil ou presque. Pour une révision d'un répertoire qui doit être revu et corrigé dans toutes les configurations musicales. "Une guitare, un piano et Renaud" ça fait tout de même 250 000 spectateurs, sans faire de Zénith ni de Palais des Sports. Et ça l'fait. Les minots ont tous du Renaud dans le cœur. La preuve on compile à mort et "L'absolutely meilleur of Renaud" s'arrache à 430 000 exemplaires. ça rassure.

2001
Les professionnels de la profession donnent à Renaud une Victoire d'honneur pour l'ensemble de son œuvre. Il était temps de reconnaître qu'un tel répertoire c'est mieux qu'une conquête sociale. Plus qu'un droit, un devoir d'instruction civique.

2002
C'est l'heure de la renaissance. Renaud patraque du coeur, tout le monde l'avait senti puisque lui et l'hexagone, ça fait presque un tout. Notre frêle tatoué revient nous donner des nouvelles. Encore au mois de mai (le 28), parce que lui c'est un peu le printemps, les sursauts romantiques, les grands soirs, la fête du travail et les révolutions à lui tout seul. Avec 12 millions de disques vendus au compteur, Renaud, peut-être plus seul qu'il ne l'a jamais été dans sa vie à lui, revient faire ses passements de mots dans la première division. Et un et deux et trois zéro. Renaud, champion des mots et du monde, marque la victoire des nostalgiques, de ceux qui en ont dans le cerveau et de ceux qui ne renoncent pas devant les gourous et argentiers de la mondialisation. On est d'accord pour en reprendre pour vingt ans.

Didier Varrod

Suite… par moi !!!


2003
Son album s’étant vendu à plus de 2 millions d’exemplaire en France, il continue sa tournée commencée en 2002 en plus, le 15 février, Renaud est le grand vainqueur des XVII Victoires de la musique où il remporte la victoire de la meilleure chanson de l’année avec Manhattan-Kaboul, celle du meilleur album et enfin celle de « l’artiste ou groupe masculin de l’année »… belle victoire pour un chanteur qui n’avait jamais été vraiment reconnu dans les éditions précédentes (en 93 meilleur album de chanson traditionnelles avec « Cante el Nor », en 2001 une victoire d’honneur donnée à titre posthume !) Vu son succès,sa tournée est prolongée jusqu'a la fin de l'année

Fin 2003
- Sortie du nouvel album Live "Tournée d'enfer" et de son DVD, multiplication des passages TV.... Vous voulez en savoir plus sur son album???
Ben c'est decevant, il a rajouté une nouvelle version de "Elle a vu le loup", c'est assez bof sur un live.... pi, cet album est "aceptisé", ils ont supprimé (si vous savez qui sont les "ils", dîtes le moi) toutes les "parlantes" de Renaud entre les chanson.... A par rapport à Visage pâle (89), c pitoyable !!!!! oui, décus !!!!!!Je parlerai même pas du livret interne qu'il n'y a pas!!!
Alors, pour ceux qui ont fait ce cd, dîtes nous qu'il ne faut pas l'acheter et préferer le DVD le pb c'est quand on a pas de lecteur.... Qu'est ce qu'on fait????? ON N'ACHETE PAS!!!!


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